Noro Masamichi et le mouvement universel du Ki

Durant la période d’après guerre (milieu du XXème siècle) les pratiques martiales, issues du Nord Est de l’Asie, ont progressivement intégré le paysage français. Des experts parcours alors le monde pour implanter et diffuser leurs arts tel que Mochizuki Minoru, Tamura Nobuyochi, Toheï Koichi, Abe Tadashi et biens d’autres.

Uchi Deshi de Ueshiba Senseï, Noro Masamichi fut l’un d’entre eux (cf Noro Masamichi, pionners de l’aïkido hors du Japon, Leo Tamaki)

Noro Masamichi Senseï

La première fois que je vis maître Noro, ce fut lors d’une démonstration au Jo que l’on trouve sur la toile. Lors du visionnage, j’ai tout d’abord été séduit par la puissance et l’énergie féline qui émanent de son corps dès les premières secondes de la vidéo.

Apprès quelques recherches, je suis tombé sur une interview de Noro Senseï, au sein de laquelle on se rend compte que, bien plus qu’un homme redoutablement efficace, c’est également une personne dont la pratique de l’art s’étend vers l’élévation de l’être.

Un sens de la pratique qui semble parfois disparaître au sein des activités actuelles.

De tous les maîtres qui ont existé, Noro Masamichi est certainement une des personnes que j’admire le plus et que j’aurai aimé rencontrer, à la fois pour sa pratique, mais également pour l’humanité qui se dégage de ses paroles.

Au sein de cette interview, il revient sur ses débuts dans l’aïkido, le lien qu’il avait avec O Senseï, mais également le cheminement qui l’a mené vers la création du Kinomichi.

Je vous propose de partager avec vous cette interview, réalisée par Jean Paol pour la revue Aïkido magazine de décembre 2003: Kinomichi, le mouvement universel du Ki