Retour sur le stage de Léo Tamaki à Albi, le 27, 28 et 29 septembre 2013
Lorsque l’on pratique, des rencontres se font, des amitiés naissent et c’est toujours agréable de pouvoir se retrouver pour partager notre passion. C’est donc tout naturellement qu’avec deux autres élèves du Kishinkaï Aïkido, Marie Laure et Marie, nous nous sommes rendus au stage de Léo Tamaki organisé par Simon Pujol à Albi.
Une nuit à l’aeroport
L’aventure a commencé vendredi soir à 19h30. Malheureusement, je n’ai pus me rendre au stage que le lendemain matin. Le début du weekend fut beaucoup moins joyeux pour ma part.
Après une semaine cloué au lit par un état grippal, obligé d’assurer mes cours après plusieurs nuits blanches, je me rendis vendredi soir à l’aéroport pour y passer la nuit. Pensant au départ devoir dormir devant les portes d’Orly, je m’apprêtais donc à partir affronter la nuit urbaine avec une certaine appréhension. Bien que dormir en nature ne me pose aucuns soucis, l’idée d’une nuit dehors, dans la banlieue Parisienne m’enchante beaucoup moins. Bien déterminé à ne pas manquer l’événement, je pris le RER B aux alentours de 22h15.
Une fois sur place, je me suis empressé de trouver un agent pour savoir s’il était possible de squatter une chaise pour la nuit. La réponse fut positive ! Par chance j’étais arrivé 5min avant que les portes ne ferment.
Je vous laisse imaginer ma joie lorsque j’ai entendu « oui monsieur, il n’y a pas de soucis ». C’était sans me douter une seconde de la nuit qui m’attendait.
23h je me trouve une chaise, à l’écart des quelques personnes présentes, afin de pouvoir dormir quelques heures. Le soulagement se fait sentir. Je m’organise donc pour m’assoupir par-dessus une rangée de sièges avec accoudoirs…. Quelle idée franchement, des accoudoirs…
Ayant mis mon sac au milieu d’un siège pour caler mes lombaires puis mis un pull sur l’accoudoir d’à côté, pour y déposer ma tête, j’installais mes jambes à l’opposé. Loin d’être aussi confortable qu’un lit de paille, cela devait suffire pour la nuit!
Après installation dans une position semi-confortable, ou presque, je fermais les yeux, lorsqu’une femme d’une quarantaine d’années eu la bonne idée de venir s’assoir à quelques mètres de ma tête.
Faisant mine de dormir, elle commença à chercher une posture pour dormir à son tour. Par malchance elle choisit un des seuls sièges qui grinçait. Le cinéma dura une bonne heure lorsqu’enfin le bruit cessa.
Il était temps pour moi de rejoindre le monde des rêves, avant de prendre mon vol, en direction de la ville rose. Mais comme tout bon film, il reste une partie cachée, la chute de l’histoire n’avait pas encore eu lieu!
15min plus tard, un bruit de fond similaire à celui d’un bulldozeur retentit. Surpris par le bruit, j’ouvris les yeux. Une vision d’effroi s’offrit à moi ! La femme venait de s’endormir profondément, laissant échapper de sa bouche un ronflement d’une rare intensité, maculé par un filet de bave glissant délicatement le long de son cou…
Le temps de me décidait à changer de place, le monde commençait à affluer dans l’enceinte de l’aéroport. L’embarquement n’allait pas tarder à débuter.
8 heures de sommeil en 3 jours, mais le déplacement en valait le peine !
Ce fut une cinquantaine de pratiquants qui se déplacèrent pour l’occasion. Du Goshinkaï, au MMA, Jujitsu, Yoseikan Budo, en passant par l’Aïkido, le panel de disciplines présentes fut à l’origine d’un moment particulier et privilégié. Privilégié car c’est dans les différences que l’on s’enrichit. C’est un moment où la pratique de chacun se mêle pour progresser ensemble tant techniquement qu’humainement..
Ce fut l’un des meilleurs stages auquel j’ai pu assister. Le genre de stage, où lorsque la fin arrive on regarde les minutes défiler en se disant « mince c’est bientôt la fin, je serais bien resté plus longtemps ».
Le stage fut organisé avec brio par Simon Pujol avec l’aide de Sylvain, Stéphane, Ivan et leurs élèves. Des enseignants dont la qualité se mesure par l’atmosphère qui règne au sein de leur dojo. L’ambiance est certainement l’une des choses les plus importantes dans un dojo. Elle est une des clés de l’apprentissage et souvent le reflet de l’enseignant. J’avoue avoir été surpris par la progression de chacun depuis l’an dernier, ce qui ne gâcha pas le plaisir!
Cet été j’ai eu l’occasion de rencontrer Simon, un pratiquant d’Aïkido de Grenoble, dont vous pourrez retrouver le CR technique du stage ici. Ce fut une bonne surprise de le voir présent parmi nous. Il fait partie de ces pratiquants qui arrivent à mettre de côté leur savoir pour pouvoir s’imprégner du travail d’un enseignant, avec qui il devient très intéressant de pratiquer. Je crains que d’ici quelques années, à force de voir tous ces Simon doués en stage, il y ait une explosion de la natalité de « Simon » dans le monde des arts martiaux en France… –‘
Respect et tradition
Malgré la diversité des pratiquants, chacun fit l’effort d’adopter les coutumes japonaises liées à l’Aïkido : de l’étiquette, à l’état d’esprit.
Alors ce fut à notre tour! Entre l’assiette d’aligot du midi et le bar Irlandais du soir, il est de coutume chez les pratiquants albigeois de faire une photo fun et décalée à chaque fin de stage. Tradition à laquelle nous avons à notre tour adhéré^^
Merci à l’équipe du Goshinkaï pour l’organisation, l’accueil, ainsi qu’aux participants et Thomas Taragon pour les photos.
La surprise était partagée et c’est une chance pour nous autres pratiquants de retrouver les élèves de Léo pendant les stages!
A bientôt,
Simon (de Grenoble)
Salut Simon,
On essaie de le suivre dès qu’on peut, ça nous permet de travailler avec des personnes venant d’autres styles de pratiques et partager un peu de ce que l’on pense avoir compris de l’enseignement de Léo 🙂 Bienvenue dans le groupe d’élèves qui suivent Léo régulièrement ^^
A bientôt,
Amicalement
Alex
La reference concernant le sujet, personnellement, j en redemande merci beaucoup.
Le travail est vraiment très intéressant concernant les arts martiaux et le travail sur l’utilisation du corps 🙂
Un compte rendu est’il prévu pour le stage de 2014.
J’y était ( le grand de Limoges ) et j’ai bien aimé l’ambiance et l’organisation. Merci.
Bonjour Jean François,
N’étant pas présent cette année au stage, je ne ferais pas de retour. Par contre, Marie en a fait un si cela t’intéresse 🙂
http://mapostoloff.over-blog.com/2014/09/richesse-et-partage-au-stage-a-albi-chez-simon-pujol.html
Bonne journée,
Alex